MGI Tech s’associe à l’université de Lincoln pour révolutionner la viticulture néo-zélandaise grâce à la génomique

, /PRNewswire/ — La société MGI Tech Co., Ltd. (« MGI »), qui se consacre à la mise au point d’outils et de technologies de base pour stimuler l’innovation dans les sciences de la vie, a uni ses efforts à ceux de l’université de Lincoln, à Canterbury, pour relever les défis durables de la viticulture grâce à une technologie de séquençage avancée. Cette initiative vise à utiliser la génomique pour sélectionner de meilleures variétés de vigne et de houblon qui sont tolérantes et résistantes aux parasites et aux maladies, afin de réduire l’utilisation de fongicides dans l’industrie d’exportation de vin néo-zélandais, qui représente 2,1 milliards de dollars.   

How Genomics is Shaping New Zealand's Finest Grapes and Hops

How Genomics is Shaping New Zealand’s Finest Grapes and Hops

Les défis de la viticulture en Nouvelle-Zélande : maladies, produits chimiques et pression en faveur du développement durable

La viticulture est une source de revenus importante pour la Nouvelle-Zélande, se classant au sixième rang des exportations du pays.[1]

Toutefois, comme de nombreuses activités du secteur primaire, elle est confrontée à une pression croissante pour améliorer sa durabilité et réduire son impact sur l’environnement. Les vignobles du pays sont particulièrement vulnérables aux maladies fongiques, nécessitant des pulvérisations fréquentes de pesticides à large spectre pour préserver la santé des vignes et la qualité du raisin.

Chaque année, les agriculteurs néo-zélandais appliquent environ 3 400 tonnes de pesticides. Il est alarmant de constater que, selon la classification de l’Agence de protection de l’environnement des États-Unis, 60 % des fongicides et 72 % des régulateurs de croissance des plantes utilisés localement sont considérés comme des cancérogènes potentiels. Cette situation a placé le secteur en ligne de mire des associations de consommateurs et environnementales, d’autant plus que le changement climatique entraîne des conditions météorologiques plus volatiles qui augmentent les risques de maladie.[2]

De nouvelles voies grâce à la génomique

Pour relever ces défis, une équipe de scientifiques néo-zélandais a lancé une étude génomique visant à réduire la dépendance du secteur viticole à l’égard des pulvérisations de produits chimiques. Grâce à une technologie de séquençage avancée, les chercheurs sont désormais en mesure d’analyser rapidement des milliers d’échantillons de vigne afin de repérer ceux qui présentent une résistance naturelle aux maladies et au stress environnemental.

Christopher Winefield, professeur associé du département des biosciences du vin, de l’alimentation et moléculaires de l’université de Lincoln, qui a d’abord introduit la génomique dans ses recherches pour explorer des caractéristiques telles que la tolérance aux champignons, la réaction et la santé des sols, est en train d’élargir considérablement le projet grâce à la plateforme de séquençage à haut débit de MGI.

Cette approche ouvre non seulement la voie à la sélection de variétés de raisin plus résistantes, mais elle permet également de surveiller en temps réel l’état des vignobles, jetant ainsi les bases d’une gestion plus ciblée, plus durable et plus rentable des vignes.

Les pratiques génomiques permettent aux scientifiques de cartographier la diversité génétique naturelle de milliers de vignes pour déterminer celles qui présentent une résistance inhérente aux maladies. Les premiers résultats suggèrent qu’une intervention ciblée sur la base de ces données pourrait réduire la pulvérisation de produits chimiques jusqu’à 80 % dans certains vignobles.

« On n’arrivera jamais à zéro », explique M. Winefield, « mais le simple fait de supprimer une pulvérisation en fin de saison comporte de nombreux avantages : réduction des coûts, moins de résidus dans le vin, moins de pression sur la santé des sols et l’environnement. »

Le séquençage de MGI : la génomique à grande échelle

Les chercheurs de l’université de Lincoln disposent du séquenceur de génome DNBSEQ-G400 de MGI, une plateforme de séquençage de nouvelle génération permettant d’atteindre une échelle et une vitesse sans précédent en génomique, à un coût économique. Traditionnellement, l’analyse de quelques centaines d’échantillons de vigne par an était considérée comme la norme. Aujourd’hui, le laboratoire peut en traiter plus de 50 000 par an, soit un volume centuplé.

« L’introduction des outils de séquençage de MGI a vraiment contribué à démocratiser le séquençage pour les petites équipes comme la mienne », déclare M. Winefield. « Le coût de ce séquençage est très compétitif. Nous envisageons maintenant de traiter jusqu’à 50 000 échantillons par an ; nous ne pourrions tout simplement pas le faire sans le soutien de MGI. »

La plateforme DNBSEQ-G400 de MGI peut également prendre en charge le séquençage en temps réel pour détecter des agents pathogènes tels que ceux responsables de l’oïdium ou la cochenille. Cela permet des approches d’agriculture de précision, où les interventions sont localisées plutôt qu’appliquées uniformément.

« Au lieu de procéder à des pulvérisations programmées, les agriculteurs peuvent opter pour des traitements fondés sur des données probantes. Il s’agit de passer d’une couverture générale à une intervention ciblée. Cela signifie moins de produits chimiques dans l’environnement et une meilleure gestion de la résistance », explique M. Winefield.

Les données génomiques aident également les scientifiques à repérer les vignes qui sont plus résistantes au stress hydrique ou aux restrictions de nutriments, une considération essentielle à mesure de l’augmentation de la volatilité climatique.

Bicheng Yang, directrice de MGI Australie, déclare que le projet montre comment la génomique moderne peut favoriser la durabilité.

« C’est un exemple frappant de la manière dont des technologies de pointe peuvent soutenir l’avenir de l’agriculture. En aidant les chercheurs à découvrir les facteurs génétiques de la résistance aux maladies, nous permettons au secteur agricole de s’affranchir de sa dépendance aux produits chimiques et de se tourner vers la résilience naturelle des plantes. »

La possibilité d’effectuer ces tests au niveau national élimine aussi les obstacles logistiques et financiers liés à l’envoi d’échantillons à l’étranger, ce qui fait gagner un temps précieux pendant la saison de croissance.

Une vision commerciale : démocratiser les tests génomiques

Au-delà du monde universitaire, le projet a des ambitions commerciales. M. Winefield et ses collègues travaillent à la création d’une entreprise autonome afin de proposer des tests génomiques abordables à l’ensemble du secteur agricole du pays. Au service des exploitations viticoles, horticoles et laitières, cette startup fournira aux producteurs des informations en temps réel, auparavant réservées à des laboratoires de pointe.

« L’objectif est de mettre une science de niveau international entre les mains des agriculteurs », explique M. Winefield. « Notre but est de traiter un million d’échantillons par an dès le lancement et de passer à 10 millions d’ici cinq ans. »

Ce modèle fondé sur des données permettrait même aux petits producteurs de détecter les premiers signes de maladie, de prendre des décisions proactives en matière de gestion des cultures et de réduire les intrants chimiques inutiles.

Impact environnemental et économique

Les implications de l’étude vont bien au-delà de la Nouvelle-Zélande. La viticulture internationale étant confrontée à des défis similaires, les recherches menées à Canterbury pourraient servir de plan directeur pour la production durable à l’échelle mondiale. Selon M. Winefield, les microclimats uniques de la Nouvelle-Zélande et sa solide infrastructure scientifique en font un banc d’essai idéal.

« La Nouvelle-Zélande ne produira peut-être jamais les volumes suffisants pour nourrir le monde », déclare-t-il, « mais nous pouvons jouer un rôle de premier plan grâce à une meilleure science. L’exportation de nos connaissances génomiques, de nos outils et de nos stocks de plantes résistantes pourrait transformer la productivité et les résultats environnementaux de l’agriculture mondiale. »

Vers une infrastructure nationale

M. Winefield envisage un avenir dans lequel les diagnostics génomiques deviendront aussi courants pour l’agriculture que les analyses de sol ou le suivi météorologique.

« Il ne s’agit pas seulement de vignes. Pour le houblon, les kiwis, les pommes ou le bétail, nous pouvons utiliser ces données afin de réduire la pression des maladies, d’améliorer les rendements et de prendre des décisions plus judicieuses en matière d’intrants. »

Le changement climatique ajoute à l’urgence de la situation. Avec des conditions plus chaudes et plus humides qui favorisent l’apparition plus précoce et plus agressive des maladies, les programmes de pulvérisation traditionnels s’avèrent moins efficaces. Le modèle génomique offre aux agriculteurs la précision et la souplesse nécessaires pour s’adapter aux changements environnementaux en temps réel.

À propos de MGI : 

MGI Tech Co., Ltd. (ou ses filiales, collectivement dénommées MGI) s’attache à créer des outils et des technologies de base qui stimulent l’innovation dans le domaine des sciences de la vie. Nous nous focalisons sur la recherche, le développement, la fabrication et la vente d’instruments, de réactifs et de produits associés dans les domaines des sciences de la vie et des biotechnologies. Nous fournissons une gamme complète d’équipements et de systèmes numériques en temps réel et multiomiques pour la médecine de précision, l’agriculture, les soins de santé et plusieurs autres secteurs.

Fondée en 2016, la société MGI est devenue un leader dans le domaine des sciences de la vie, au service de clients sur les six continents, et a établi des installations de recherche, de fabrication, de formation et de service après-vente dans le monde entier. MGI est l’une des rares entreprises capables de mettre au point et de produire en masse de manière autonome des séquenceurs de gènes de qualité clinique, correspondant à une gamme de capacités de débit allant des gigabases (Gb) aux térabases (Tb). Grâce à ses compétences inégalées, à ses produits de pointe et à son engagement pour un impact mondial, MGI continue d’influencer l’avenir des sciences de la vie.

Pour obtenir plus d’informations, veuillez consulter https://en.mgi-tech.com/, LinkedIn, X ou YouTube.

Vidéo – https://www.youtube.com/watch?v=aikSs0Ogg5Q 
Logo – https://mma.prnewswire.com/media/2329841/MGI__Logo.jpg

WANT YOUR COMPANY’S NEWS FEATURED ON PRNEWSWIRE.COM?

icon3

440k+
Newsrooms &
Influencers

icon1

9k+
Digital Media
Outlets

icon2

270k+
Journalists
Opted In